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Fonds négociés en bourse et gestion privée : un mariage de raison chez REGAR

Mais voilà que les FNB font leur entrée dans la gestion privée de fortune.

*Chronique d'André Gosselin parue dans Finance-Investissement.

Les fonds négociés en Bourse (FNB), lancés sur les marchés nord-américains au début des années 1990, ont tout de suite séduit de nombreuses catégories d’investisseurs, à commencer par les caisses de retraite, les fonds de couverture, les traders et les gestionnaires de trésorerie des grandes institutions financières comme les banques. Plus récemment, ils ont été utilisés pour créer une nouvelle catégorie de fonds communs de placement, qu’on a appelée les fonds de fonds.

Mais voilà que les FNB font leur entrée dans la gestion privée de fortune, en offrant des avantages aussi bien pour le gestionnaire de portefeuille que pour le client et son conseiller financier. REGAR Gestion Privée, une firme de Québec créée il y a 17 sept ans, gère depuis plusieurs années tous les portefeuilles de ses clients avec les FNB disponibles sur les marchés canadien et américain. « Grâce aux fonds cotés en bourse, les gens comprennent mieux les impératifs de la discipline dans la gestion de portefeuille, et ils ne perdent plus leur temps ni le nôtre à essayer de prévoir ce que fera tel titre, ou si telle compagnie représente un bon placement ».

Toutes les parties semblent y trouver leur compte : le gestionnaire peut se permettre de limiter ses positions à une dizaine de FNB et les suivre très attentivement, tout en réduisant les frais de transaction au strict minimum; le conseiller financier peut concentrer son champ de connaissance et de compétence sur quelques dizaines de fonds et bien expliquer le rôle de chacun à son client en termes de gestion stratégique et dynamique de l’actif; enfin, le client lui-même profite d’un portefeuille très bien diversifié, dont chaque titre est à l’abri du risque de faillite ou d’une dégringolade en règle à la suite d’un scandale ou d’un problème de régie d’entreprise faisant les manchettes des médias.

« Nous sommes à la fois des gestionnaires de type valeur et de type contrariant », explique le gestionnaire de portefeuille principal de la firme, Marc Jobin. « Notre philosophie valeur nous fait acheter des classes d’actifs à des prix avantageux sur le plan de l’analyse fondamentale la plus classique, tandis que notre petit côté « contrariant » nous fait investir dans des secteurs impopulaires et négligés qui vont nécessairement rebondir un jour ou l’autre».

Marc Jobin gestionnaire, est un survivant de toutes les crises boursières survenues depuis un quart de siècle. Nous privilégions l’expérience pratique, la rigueur et les principes enseignés par les pères de l’analyse fondamentale comme Benjamin Graham, plutôt que les gestionnaires qui ont des opinions dites révolutionnaires ou des techniques de gestion maquillées en théories infaillibles . » Le marché boursier, selon lui, a trop tendance à vénérer des gestionnaires vedettes dont on n’entend plus parler une fois que le marché leur fait connaître un dur coup.

En soi, les FNB sont des produits dits de gestion passive, puisque l'objectif est de réaliser un rendement le plus proche possible de celui de l'indice de référence. Ils se distinguent donc des produits de gestion active dont l'objectif est de battre les indices. Les gestionnaires de Regar ne se contentent toutefois pas d’une gestion passive de leurs portefeuilles de FNB. Ils analysent toujours de près les compagnies qui forment le cœur d’un FNB, qu’il s’agisse d’un fonds qui reproduit un grand indice comme le S&P 500 ou le S&P/TSE 60, ou encore un fonds qui calque un indice sectoriel comme celui de l’industrie pharmaceutique américaine ou celui de l’industrie énergétique canadienne. De cette façon, ils arrivent à déterminer la valeur intrinsèque d’un FNB global (S&P 500), sectoriel et même géographique (pays européens, asiatiques, etc.), pour mieux le comparer avec son prix sur le marché. Le taux de roulement annuel des portefeuilles de leurs clients est généralement en dessous de 50%.

L’approche de Regar est à 100% « bottom up » et il n’est aucunement question de faire de l’analyse macroéconomique, de type « top bottom », pour déterminer les secteurs de l’avenir. « Nous n’utilisons aucun mécanisme prévisionnel et nous préférons de loin réagir aux opportunités qu’offre le marché plutôt que de les prédire », souligne Marc Jobin. Comme l’a si bien appris Warren Buffett en suivant les enseignements de son maître Benjamin Graham, les prix du marché finissent toujours, tôt ou tard, par s’aligner sur la valeur intrinsèque des entreprises. C’est pourquoi, dit le gestionnaire de REGAR, il est préférable de déterminer la valeur réelle ou la plus objective possible d’une classe d’actifs pour déterminer si elle est trop élevée, juste ou trop basse. Et en cette matière, un gestionnaire peut être beaucoup plus précis et court moins de chances de se tromper quand il détermine la valeur intrinsèque de tout un secteur industriel que celle d’une entreprise en particulier. Dans le cas d’une compagnie donnée, grande ou petite, les malversations comptables des dirigeants ou leur absence de morale sur le plan de la régie d’entreprise peuvent faire voler en éclats l’analyse financière la plus rigoureuse en apparence à son sujet. En d’autres mots, les fonds cotés en bourse redonnent leurs lettres de noblesse à l’analyse fondamentale et permettent d’attribuer encore du sens au concept de « valeur intrinsèque » d’un actif.

Les gestionnaires de REGAR poussent leur philosophie de placement plus loin encore. Selon eux, la volatilité des marchés boursiers - avec la présence de plus en plus importante des fonds de couverture, des mécanismes de ventes à découvert et des effets de levier – est là pour rester. Dans ce contexte, il faut utiliser la volatilité comme un générateur de rendement plutôt que s’en éloigner. « L’incontournable volatilité des marchés amène parfois les prix en bourse de plusieurs secteurs à s’éloigner de leur valeur normale telle que déterminée par notre analyse fondamentale, dit Marc Jobin. Ces écarts sont des opportunités à exploiter avec rigueur et discipline, de façon presque mécanique. » La stratégie de REGAR élimine donc toute forme d’émotivité, aussi bien du point de vue du gestionnaire que de celui du client et du conseiller.

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